Zombie, vous avez dit zombie ?

Pendant l’été, je travaille à l’écriture d’une nouvelle de zombies. Je ne suis pas une spécialiste en la matière, mais c’est un sujet qui me plaît (voir ma nouvelle Famille décomposée dans Ténèbres 2008 ! ).

C’est l’occasion pour moi de revoir mes classiques en la matière et de me mettre au goût du jour, notamment en cinéma.

J’ai pour cela fait appel à l’une de mes sources top secrète qui m’a aimablement prêté des ouvrages traitant du sujet (merci Christophe !).

Me voilà donc plongée dans ZE CRAIGNOS MONSTERS. Le re-retour de Jean-Pierre Putters, qui consacre une bonne cinquantaine de pages aux zombies (coincés entre les monstres marins et les singes géants…). Une filmographie hyper complète et détaillée y est présentée de 1932 à 1998, illustrée par de jolies photos couleur (enfin, si l’on considère qu’un mort-vivant, c’est joli…).

Je parcours également l’ouvrage de Glenn Kay (en anglais, bouh !) : Zombie Movies: The Ultimate Guide paru en 2008 et donc, plus d’actualité. Là, quasiment que des photos noir et blanc, excepté un encart de 16 pages couleur au milieu. Ce qui est sympa, c’est que pour chaque film référencé, une petite icône indique si le film est chaudement recommandé, recommandé, à vos risques et périls, à éviter à tout prix ou bien si c’est un pur nanar.

Je fais un sacré tour d’horizon du cinéma de zombie avec explications à la clef sur les différents courants, qui suivent l’évolution de la société : rites vaudou ou étrangers, invasions extra-terrestres, risque nucléaire ou biologique… Les causes de levée des morts trouvent en général leurs racines dans les grandes peurs populaires.

Quant au zombie, il prend de multiples visages, passe par toutes les couleurs et toutes les formes d’intelligence. Au départ créature sous contrôle, il se libère de ses chaînes pour former des cohortes indomptables. Rarement sociable, la plupart du temps insatiable, le cinéma a exploité ses différentes facettes : fantastique, gore, comique, parfois même érotique ! Le zombie est tour à tour un homme, une femme, un enfant ou un animal, un voisin, un soldat, un cadavre anonyme qui sort de sa tombe, un blanc, un noir, un asiatique… et montre à sa manière l’évolution des sociétés occidentales. Car, la plupart des films chroniqués dans ces deux livres sont anglo-saxons (avec une nette prédominance américaine) ou européens (surtout espagnols et italiens), avec de rares incursions dans les pays asiatiques.

Je n’en connais pas le quart, mais je me rappelle des films empruntés au vidéoclub à l’époque…

Ils figurent tous en bonne place dans la liste des 25 meilleurs films de zombies de tous les temps de Glenn Kay. Je n’ai plus qu’à compléter ma culture zombiesque en visionnant quelques films bien choisis et un peu plus d’actualité.

Voici mes films préférés, qui sont tous des films cultes dans le genre :

La Trilogie des Morts Vivants de George A. Romero : La nuit des morts-vivants (1968), Zombie (Dawn of the dead, 1978) et Le jour des morts-vivants (1985), THE référence !

La Nuit des morts vivants de Tom Savini (1990, scénariste & producteur : George A. Romero…), le remake en couleurs.

Evil Dead de Sam Raimi (1981), mon chouchou…

Re-Animator de Stuart Gordon (1985)

Braindead de Peter Jackson (1992) pour la scène de la tondeuse ! Du gore à l’état pur… On est loin du Seigneur des Anneaux…

Quelques films plus récents à voir :

28 jours plus tard de Danny Boyle (2002), Londres infectée, pourquoi pas ? Surtout avec Mister Boyle aux commandes ! (Pour les puristes, les infectés ne sont pas vraiment des zombies, ok, mais ça me va…).

Shaun of the Dead de Edgar Wright (2004), une comédie très british en hommage à Romero, of course

Land of the dead, le territoire des morts de George Romero (2005), une suite à la fameuse trilogie, avec Simon Baker dans le rôle principal….

Evil Dead de Fede Alvarez (2013), un remake ? Pas possible !

World War Z de Marc Forster, avec Brad Pitt… Mais ne vaudrait-il pas mieux lire le livre de Max Brooks ? Le point sur la littérature zombiesque dans un prochain épisode…

Et n’oubliez pas : « Every dead body that is not exterminated becomes one of them. It gets up and kills. The people it kills get up and kill. »

Traduction approximative : « Chaque corps mort qui n’est pas exterminé devient l’un d’entre eux. Il se lève et il tue. Les personnes qu’il tue se lèvent et tuent à leur tour. »

Dixit Dr Foster dans Zombie, de George A. Romero (1978)

la-nuit-des-morts-vivantsLa nuit des morts-vivants, de George A. Romero

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