Le résumé
Quelqu’un est mort dans la chambre 622 de l’hôtel Verbier, dans les Alpes suisses et l’affaire n’a jamais été élucidée.
Lorsque l’écrivain séjourne dans ce même palace des années plus tard, il fait la rencontre de Scarlett, une séduisante jeune femme qui va se prendre au jeu de l’enquête.
Que s’est-il passé dans la chambre 622 ? Qui y est mort et pourquoi ?
Mon avis
Jeux d’argent, de pouvoir, de séduction…
Avec ses personnages truculents, ayant chacun des travers tournant parfois au ridicule, L’énigme de la chambre 622 nous promène entre deux époques articulées autour d’une intrigue pleine de rebondissements.
Comme pour La Vérité sur l’affaire Harry Québert, j’ai adoré le jeu de l’Écrivain, même s’il est moins poussé. En effet, Joël est l’un des personnages principaux qui rend hommage à son défunt éditeur et qui mène l’enquête au présent avec Scarlett.
J’ai également particulièrement apprécié le personnage de Macaire Ebezner, une sorte d’anti-héros tiraillé entre amour et ambition, empêtré dans une filiation bancaire bien compliquée.
Quant à l’intrigue, elle est très bien construite, mais un peu trop pleine de rebondissements à mon goût. Je m’y suis perdue, voire ennuyée sur la fin.
Même si l’on se trouve principalement entre Genève et Verbier, et que l’on fait quelques incursions hors de la Suisse, on ne voyage pas beaucoup dans cette histoire, coincé dans des bâtiments à peine esquissés, comme ce grand hôtel, la banque ou la maison de Macaire.
Finalement, ce sont bien les personnages qui font le roman avec leurs personnalités bien campées et leurs nombreux dialogues simples et révélateurs. Ce sont eux qui m’ont vraiment amusée et donné un grand plaisir de lecture.
Une sorte de théâtre de boulevard au pays des banquiers !
Merci à M. & M. de m’avoir offert ce roman qui m’a fait passer de très bons moments dans le train, dans mon canapé ou accoudée au bar avec un Perrier citron 😉
Si vous voulez découvrir les toutes premières phrases du roman, elles sont là.